Dans moins de 2 mois, Chamonix accueillera le Marathon du Mont-Blanc, manche des Golden Trail World Séries. Un évènement qui réunit les meilleurs traileurs du monde et des milliers de coureurs venus chercher leurs limites. Maëva, Marine, Anthony et Mehdi ont des profils différents mais sont liés par un point commun : ils prendront le départ de la course en juin prochain. Nous sommes allés à leur rencontre et ils nous dévoilent leur personnalité, leurs motivations et ce qui les a poussés à courir le Marathon du Mont-Blanc.
Maëva Danois
Maëva Danois débute sa carrière sur piste avec plusieurs sélections en équipe de France. Il y a tout juste un an, Maëva s’oriente sur le trail. Elle découvre la discipline sur le Marathon du Mont-Blanc et c’est le coup de foudre ! En parallèle de sa vie d’athlète professionnelle, elle est podologue et vadrouille entre les Landes et le Pays Basque. Elle apprécie courir et aider les gens à être bien dans leurs baskets.
Raconte-nous tes débuts en trail…
« J’ai débuté le trail grâce à Polar et particulièrement grâce à un appel de Vincent Viet le 7 avril. “Allô Maeva, ça te dit de courir sur une course du marathon du mont blanc ? Allez Go, inscris-moi sur le 42km.” C’est le début de ma nouvelle aventure sur les sentiers ! Cette décision m’a frappé comme la flèche de cupidon en plein cœur : je me suis sentie vivante et animée par l’envie de courir dans une période où je m’essoufflais de la course à pied. Je finis dans le top 20, ce qui m’ouvre les portes des prochaines manches des Golden Trails Séries. Le trail est une discipline très exigeante dans laquelle je souhaite progresser et m’améliorer sur les années à venir. »
Mention spéciale pour le flan à la myrtille après la course accompagnée de la glace pistache de Chez Richard.
Que représente le Marathon du Mont-Blanc pour toi ?
« Le marathon du Mont-Blanc est ma course de cœur, celle qui me fait monter le palpitant, qui me fait vibrer et qui me transcende. J’aime cette ambiance sur le parcours, le bruit des vuvuzelas et des sonnailles sur les points de ravito, la beauté du parcours. Je m’alignerais comme l’année dernière sur le 42km. J’aime ce marathon parce qu’il a été un tournant important dans ma carrière et qu’il est dans ma saison un moment important où je peux partager ma passion avec mes proches. Mention spéciale pour le flan à la myrtille après la course accompagnée de la glace pistache de Chez Richard. »
Qu’est-ce que cette course va t’apporter ?
« Cette course va m’apporter un cocktail d’émotions et de force pour la suite de ma saison. Du plaisir par la beauté du parcours et l’excellente organisation de l’événement, du dépassement de soi par la difficulté du parcours, du partage avec la présence de mes proches et une expérience supplémentaire dans ma nouvelle carrière en trail. »
Anthony Felber
On ne le présente plus chez Polar ! Anthony Felber, architecte de 25 ans et originaire d’Annecy n’est plus le petit inconnu dans le monde du trail. Depuis quelques mois, il a posé ses valises à Argentière proche de Chamonix. Les sentiers du Marathon du Mont-Blanc, il les connait par cœur. Toujours souriant et optimiste, Anthony prendra en 2023, le départ de son 3e Marathon du Mont-Blanc.
Pourquoi le trail et comment es-tu arrivé à cette discipline ?
« Je débute le trail en 2014 sur les sentiers de la Maxi-Race. J’avais de la famille qui faisait une course de l’évènement donc je les ai suivis. Voilà comment je débute dans la discipline. Depuis je me suis pris au jeu. Courir plus vite plus longtemps c’est ce que j’aime et je prends de plus en plus de plaisir au fil des saisons. Le trail est un sport de partage mais c’est aussi un sport qui est dur. Tu apprends à te connaitre, à te dépasser. C’est une discipline riche en émotions. »
C’est un peu une course américaine à la française : montagnard mais plutôt roulant.
Le Marathon du Mont-Blanc, c’est quoi pour toi ?
« En 2023, ça sera ma 3e participation. C’est un évènement que je commence à bien connaître. Pour moi c’est un peu une course américaine à la française : montagnard mais plutôt roulant. Il faut être polyvalent pour réussir et c’est ce qui rend la course dure. Il y a un gros plateau également, ce qui rend l’évènement encore plus prestigieux. J’ai hâte de retrouver mes potes des Golden sur cette course. »
Marine Noret
Marine Noret sera également de la partie. Responsable communication dans le monde de l’outdoor, Marine débute le trail il y a cinq ans en région parisienne. Depuis, elle s’est installée à Annecy et profite d’un terrain de jeu illimité pour pratiquer le trail. Pour la deuxième fois, elle prendra le départ du Marathon du Mont-Blanc. Derrière son sourire et sa joie de vivre, se cache une athlète déterminée et persévérante.
Marine, parle-nous de toi…
« Je m’appelle Marine Noret, et je suis Responsable Communication pour une marque de nutrition sportive. J’habite à Annecy, en Haute-Savoie. Mon caractère persévérant et déterminé me définit. Néanmoins, j’ai tendance à me sous-estimer et à manquer de confiance en moi. Le sport et notamment le fait d’être régulièrement en montagne m’aide à améliorer ça. »
Que représente le trail et courir en montagne pour toi ?
« Il y a quatre ans, j’ai déménagé à Annecy. C’est à ce moment que j’ai commencé à véritablement courir en montagne. Je pense pouvoir dire que je suis piquée par la montagne, c’est un peu comme une attirance irrationnelle (surtout que c’est un lieu dans lequel je me retrouve régulièrement en tête à tête avec ma chienne). Le trail, en compétition comme à l’entraînement me procure énormément de bonheur, de bien-être et de sérénité. »
Je pense pouvoir dire que je suis piquée par la montagne.
A quoi t’attends-tu pour ta deuxième participation ?
« Je participe pour la seconde fois au Marathon du Mont-Blanc car, d’une part, c’est une course sincèrement magnifique et que le parcours me plait énormément. Également, parce que c’est une course très symbolique. J’ai eu la chance de pouvoir y participer avec Polar il y a deux ans et c’était ma première fois sur la distance marathon en trail. Malheureusement les conditions météorologiques n’étaient pas top et j’ai envie de pouvoir revivre l’expérience différemment. J’ai hâte de voir les progrès et le fruit de ces deux années d’expérience supplémentaires. »
Mehdi Dergaoui
A 34 ans, Mehdi motive de nombreuses personnes à opter pour une meilleure hygiène de vie. Coach de remise en forme depuis 14 ans, il accompagne chaque personne en dressant un plan personnalisé. Attiré par le défi, Mehdi sera au départ du Marathon du Mont-Blanc fin juin pour aller titiller ses limites.
Mehdi, quelle est ta relation avec la course à pied avant ta préparation Marathon du Mont-Blanc ?
« Avant Décembre 2022 je ne courrais que sporadiquement, un évent, un lancement produit, une invitation… Je n’ai jamais eu particulièrement d’appétence pour la course à pied. Alors j’ai accepté de relever le défi de Polar et de courir le Marathon du Mont-Blanc. Cette préparation modifie ma routine, je suis devenu un vrai runner ! »
Je n’aurais jamais pensé que courir 40 à 70km par semaine viendrait booster ma motivation à me mettre en mouvement.
Que retiens-tu de ta première expérience en 2021 ?
« J’avais participé sans réelle préparation au 23km du Mont-Blanc en 2021 et cela avait été mon pire souvenir sportif. J’avais terminé littéralement en boitant sur les derniers km. Cette expérience extrême est gravée en moi. J’ai pris les choses en main et niveau entraînement j’ai prévu un vrai cycle de PPG pour la course. D’ailleurs j’ai participé à mon premier semi et mon premier marathon dans le cadre de la préparation. Avec cette préparation rigoureuse, je compte davantage profiter de l’événement, du cadre et de l’ambiance avant pendant et après ! »
Que va t’apporter personnellement cette expérience ?
« Courir le Marathon du Mont-Blanc va me permettre de découvrir un monde encore inconnu pour moi et des sensations inédites. Je n’aurais jamais pensé que courir 40 à 70km par semaine viendrait booster ma motivation à me mettre en mouvement. Moi qui ai tout testé en matière de fitness et musculation au cours des 17 dernières années ! Ma préparation m’apporte déjà une croyance plus forte dans le processus de progression et une meilleure compréhension des obstacles que peuvent rencontrer des débutants. Je peux dire aussi que je suis fier d’accomplir ça à la veille de mes 35 ans. »
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