Pauline Ferrand vient de participer aux Championnats du Monde d’Ironman à Kona. Elle a terminé 575e chez les femmes (sur 1213 arrivantes). Habituée des efforts longs, Pauline avait participé au Coaching Project en 2021 à l’occasion du Marathon du Mont-Blanc. L’Ironman est une discipline qui mêle natation, cyclisme et course à pied. Elle revient sur cet objectif un peu…fou !
A quoi ressemble un Ironman ?
« Il s’agit d’un triathlon mais avec des distances longues. Il y avait pour ce championnat 3,8km de natation dans l’océan, 180km de vélo avec 1700m de dénivelé et 42km de course à pied. Le parcours était assez monotone avec de longues lignes droites. »
Quel était l’objectif sur cette course ?
« Mon objectif était de mettre toutes les chances de mon côté pour bien finir mais surtout subir le plus tard possible dans l’épreuve. Pour ça, j’ai aménagé ma vie professionnelle pour optimiser la préparation. Je voulais améliorer mes temps que j’avais fait sur le précédent Ironman. Malheureusement, le climat et la chaleur ont rendu la course difficile. »
Avais-tu déjà participé aux championnats du monde ?
« C’était la première fois. Pour se qualifier, il fallait gagner un Ironman dans sa catégorie. C’est ce que j’ai fait en 2019 en Italie. Malheureusement, avec la période covid et le contexte sanitaire incertain, la date de ces championnats n’a fait que bouger. Cette année était la bonne et j’ai pu prendre le départ ! »
Qu’est-ce-qui t’a le plus impressionné sur l’évènement ?
« Le climat ! Il ne s’agit pas de l’Ironman le plus dur, l’Embrunman ou le Norseman sont beaucoup plus difficiles. De grandes lignes droites, du vent de côté et une chaleur suffocante ont rendu l’épreuve très difficile. »
As-tu eu des coups de moins bien ?
« Les 10 premiers kilomètres du marathon que l’on devait parcourir en ville. La chaleur était assez extrême. Cette ligne droite très monotone à faire en aller-retour met un petit coup au moral ! Quand tu fais demi-tour ça te rebooste un peu, l’arrivée n’est plus très loin. Le dernier kilomètre est interminable mais tu es content de passer cette ligne d’arrivée. »
Justement, ça fait quoi de passer cette ligne d’arrivée ?
« C’est tellement incroyable que j’ai pleuré. Je suis allée au bout de moi-même, j’ai fini avec des crampes et mes jambes ne me tenaient plus. Finalement je n’ai pas réalisé tout de suite. »
Comment ta montre Polar a-t-elle pu t’aider sur cette course ?
« La montre est très utile ! J’ai couru avec la Polar Vantage V2. J’ai mis mes rappels d’hydratation et de nutrition avec la fonctionnalité FuelWise. Au fur et à mesure de la course, c’est bien d’avoir ses rappels car tu deviens de moins en moins lucide et tu oublies de t’alimenter. Je travaille beaucoup avec la fréquence cardiaque via une la ceinture Polar H10 et avec l’allure pour gérer mon effort. Le plus gros avantage de la Polar Vantage V2, c’est son autonomie. Elle a tenu les 12 heures et c’est vraiment une aide. »
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui veut se mettre au triathlon ?
« C’est une discipline facile pour quelqu’un qui a la caisse. C’est une discipline très complète, tu ne t’ennuies jamais. Si tu ne veux pas courir tu peux aller nager ou rouler finalement ! Il y a différents formats, c’est important de commencer par des petites courses pour découvrir puis augmenter au fur et à mesure. Sur les formats longs, on passe tellement peu de temps dans l’eau que je conseillerai de vraiment bosser le vélo et la course à pied. »
Quels sont les prochains objectifs ?
« J’ai pas mal d’idées, il faut que je fasse la trie. Je suis attirée par l’effort long donc je partirai sur d’autres triathlons longs mais aussi des courses en trail. »
Crédit Photo : ©Ironman
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