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Plan entrainement marathon mont blanc, Préparation de nos ambassadeurs !

Il ne reste plus que quelques jours avant le grand jour. Nos quatre ambassadeurs, Maëva, Marine, Anthony et Mehdi ont terminé leur préparation. Ils prendront tous le départ du Marathon du Mont-Blanc qui aura lieu le dimanche 25 juin 2023 à Chamonix. Quelques semaines après notre premier entretien, nous les avons recontactés pour évoquer leur préparation, les défis auxquels ils ont dû faire face et jauger leur niveau de motivation.

Maëva Danois

plan d'entrainement semi marathon 
plan d'entrainement marathon

Après avoir enchaîné Zegama et les 2x40km de l’Euskaltrail, Maëva a boosté son mental, validé un bloc d’entraînement avec du volume et planifié un pic de forme pour le Marathon du Mont-Blanc.

Depuis quand prépares-tu la course ?

« Je prépare cet objectif depuis la reprise hivernale ! C’est mon objectif phare de l’année 2023. Ce marathon je l’ai dans la tête depuis la ligne d’arrivée de l’édition précédente. Je suis revenue plusieurs fois à Chamonix depuis pour me familiariser davantage avec le parcours : en repassant par les portions où j’ai cramé quelques fusibles l’année dernière, réviser les descentes où je n’étais pas à l’aise. Je me nourris de chaque course réalisée depuis l’édition 2022 pour devenir meilleure, apprendre la course en montagne. »

Ta préparation est-elle composée de blocs spécifiques ? Si oui, dans quel bloc es-tu actuellement ?

« La prépa s’articule de la manière suivante : trois semaines à forte intensité et une semaine d’assimilation. Nous planifions les semaines avec deux séances de renforcement musculaire de 30min à 1h30, deux séances spé côtes/descentes/transition, une séance longue de Pacing en montagne, et des sorties en endurance fondamentale. Actuellement, je suis en phase d’affûtage, peut-être l’un des blocs les plus durs à gérer. »

Et c’est pour moi le plus important aujourd’hui : être la plus heureuse sur ce départ, reconnaitre cette chance de vivre et vibrer au cœur d’une course comme celle du Marathon du Mont Blanc. »

Comment vas-tu gérer la fin de ta préparation pour arriver en forme et pas trop fatigué ?

« Je vais arriver sur Chamonix une semaine avant la course. Pour m’acclimater et surtout parce que cet environnement est beau et parfaitement apaisant, c’est ce dont j’ai le plus besoin avant de m’aligner sur la place du triangle de l’amitié : être dans un endroit propice afin que je me régénère mentalement. Nous avons effectué un dernier rappel d’allure de course dimanche avec Julien, mon entraîneur. Maintenant que le corps est réglé, il va falloir aligner la tête. Et c’est pour moi le plus important aujourd’hui : être la plus heureuse sur ce départ, reconnaitre cette chance de vivre et vibrer au cœur d’une course comme celle du Marathon du Mont Blanc. »

Si on devait faire une séance spécifique pour préparer cette course, laquelle donnerais-tu ?

« La séance spécifique qui m’a énormément apporté durant cette prépa et assurément la séance de Pacing : maintenir ma fréquence cardiaque de course pendant 1h sur terrain montagnard. Merci Polar pour le cardiofréquencemètre Polar H10 connecté à ma Polar Pacer Pro d’ailleurs ! »

Quelle est la sortie la plus longue de ta prépa ? Tes longues sorties, te permettent-elles de tester ton alimentation (gels, barres, boisson…) ?

« C’est tout simplement l’enchaînement des 2x40km l’EUSKAL TRAIL il y a un mois. Cet enchaînement m’a permis de débloquer la crainte de la distance. »

Anthony Felber

plan d'entrainement semi marathon 
plan d'entrainement marathon

Anthony a marqué les esprits du côté d’Annecy fin mai lors de la Marathon Race. En terminant 3e, il envoie un message clair à ses adversaires, il faudra compter sur lui à Chamonix où il jouera à domicile.

La préparation s’est-elle bien déroulée ?

« J’ai fait une très bonne préparation, elle est d’ailleurs terminée car nous sommes à quelques jours de la course. Je l’ai débutée au début de l’hiver et j’ai couru assez tôt aux championnats de France de trail. La préparation spécifique au Marathon du Mont-Blanc a vraiment commencé après le France. J’ai fait la Marathon Race notamment fin mai en étant en forme mais sans non plus trop en faire pour monter encore plus en puissance pour fin juin. Je me suis entraîné dans des pentes raides pour préparer la Marathon Race, mais ces derniers temps j’ai travaillé sur des terrains plus roulants qui ressemblent plus à ce qu’on retrouvera à Chamonix. J’ai la chance de vivre à Argentière au pied du parcours. »

Comment vas-tu gérer les derniers jours avant la course ?

« Garder le volume et faire des rappels d’intensité par semaine sans chercher de sur-fatigue. Je fais une dernière course en montée (10km et 1200mD+) une semaine avant en guise de déblocage. Le format de cette course sans descente me permettra de récupérer très vite et de ne pas casser de fibre. »

Si nous devions retenir une séance à faire pour préparer le Marathon du Mont-Blanc, quel entraînement nous conseillerais-tu ?

« C’est une course très complète, il faut être capable de courir vite partout (plat, technique, montée, descente…). Je conseillerai une séance de 3x20min, à allure tempo (entre le seuil 1 et le seuil 2) avec 7min de récup sur un parcours similaire au Marathon du Mont-Blanc. Cela nous permet d’avoir de la descente, de la montée et du plat sur tout l’entraînement. »

Après ta performance sur la Marathon Race, peut-on dire que tu es en forme ?

« Je suis rassuré sur mon état de forme notamment en montée. La descente était un peu plus difficile, mais c’était la première grosse course de l’année avec de la descente. C’est très encourageant et je suis remonté comme jamais pour le Marathon du Mont-Blanc. C’était une course très enrichissante et j’espère prendre ma revanche sur Robert ! »

Mehdi Dergaoui

plan d'entrainement semi marathon 
plan d'entrainement marathon

En Ile-de-France, Mehdi a fait face aux nombreux challenges pour préparer le Marathon du Mont-Blanc. Il arrive en terre chamoniarde prêt et surmotivé.

De manière générale, comment se passe ta préparation ?

« Cette préparation est la première du genre. Je n’ai jamais rien préparé de tel. Je repousse pas mal de choses pour dégager les 7 à 10h hebdomadaires nécessaires. Je tiens à tout ce qui compose mon planning : le temps passé avec mes enfants, mon boulot qui est de gérer ma société et la préparation pour le Marathon du Mont-Blanc. Ce qui signifie que lorsqu’un imprévu arrive, je dois forcément empiéter sur l’un des trois. Et c’est arrivé à plusieurs reprises, alors j’essaie de ne pas prendre toujours sur le même. C’est un défi en soi. Mais c’est très cool car cela me donne énormément de clés qui me serviront pour de futurs challenge.

Concernant la préparation du côté sportif, le voyage en terre inconnue continue ! Chaque semaine, je vais chercher un peu plus loin dans les distances d’entraînement et les efforts qui les accompagnent. C’est souvent difficile et quelquefois c’est le pied d’être enfin en total confort en pleine nature et profiter du moment avec tous ses sens. C’est d’ailleurs l’une des choses que je venais chercher avec ce dossard… une préparation qui allait me sortir la tête de mon quotidien et me reconnecter avec la nature ! »

Sur combien de semaines prépares-tu l’objectif ? Si tu ne fonctionnes pas en semaine, comment as-tu articulé ta prépa ?

« C’est à la mi-décembre que j’ai démarré ma préparation. Le 25 juin 2023, cela fera 7 mois de montée progressive vers la course. Avec Vincent Viet (qui m’a accompagné sur les premières semaines), nous avons choisi d’intégrer plusieurs courses pour dynamiser ma prépa. Le semi de Paris, l’eco-trail de Paris (30km) et le marathon de Paris. 3 formats de courses inédites, qui m’ont permis d’avoir des repères importants pour les semaines suivantes. »

Ta préparation est-elle composée de blocs spécifiques ? Si oui, dans quel bloc es-tu actuellement ?

« Je n’ai pas de bloc spécifique pour cette préparation. Simplement chaque semaine est découpée pour intégrer un travail au tempo en début de semaine et une sortie longue qui intègre du D+ en fin de semaine. » :

  • Sortie modérée en début de semaine (1h)
  • Sortie spécifique tempo marathon en milieu semaine (2/3h)
  • Sortie longue avec D+ le vendredi (3/4h)
  • Sortie plaisir le dimanche (1h30min) 

Si on devait faire une séance spécifique pour préparer cette course, laquelle tu donnerais ?

« Ce serait sûrement une séance qui combinerait 3 blocs de travail réparti comme ceci :

30min d’échauffement en Endurance Fondamentale puis 3 blocs de 25 min incluant 15min à allure marathon et 10min de D+ chacun séparé de 5min de récupération active. Finir par 10min de retour au calme. »

Comment arrives-tu à travailler le dénivelé en étant un peu loin des reliefs ?

« C’est une vraie galère ! Surtout que j’ai besoin de voir, de ressentir du dépaysement et ne pas courir en rond. Donc j’ai été plusieurs fois à Fontainebleau sur le parcours des 25 bosses. Sur les deux dernières semaines, j’ai prévu de me rendre à Montmartre tôt le matin pour éviter de croiser la terre entière en vacances. Sinon, autre astuce : se faire une session bien énervée en salle (qui crée une fatigue musculaire dans les jambes) et aller courir 1h30 à 2h dans la foulée. Le corps finalement, interprète ça comme une grosse charge musculaire, ce qui revient en quelque sorte à ce que les jambes subiront le jour-J. »

Marine Noret

plan d'entrainement semi marathon 
plan d'entrainement marathon 
Programme d'entrainement semi marathon 
Programme d'entrainement marathon

Marine Noret a choisi la Corse et les copains pour réaliser un gros bloc d’entraînements. Entre les championnats de France en mars et le Marathon du Mont-Blanc, Marine a participé à plusieurs courses pour arriver progressivement à la distance marathon.

Es-tu satisfaite de ta préparation ?

« De manière générale la préparation s’est bien déroulée. J’ai pu faire un gros bloc d’entraînement en corse avec des copains. Ensuite, j’ai couru le 45km du Saint-Jacques by UTMB il y a deux semaines, ce qui m’a fait une belle répétition avant Chamonix. J’ai articulé ma préparation avec différentes échéances qui me permettaient de monter en distance. J’ai commencé par les championnats de France de trail court en mars, puis quelques courses en avril-mai, enfin du plus long début juin. J’ai eu de nombreux blocs de volume en amont de la course. »

Dans quelle phase d’entraînement es-tu actuellement ?

« J’ai eu plusieurs blocs différents pendant ma préparation et en ce moment, je suis plutôt dans le bloc pré-compétition, la période d’affûtage. »

Que te reste-t-il à faire avant la course ?

« Je vais essayer de ralentir doucement le rythme d’ici le MMB, avec la charge de travail à côté (je serai également sur le village du marathon les jours qui vont le précéder) ça ne va pas être simple, mais l’idée va être d’essayer de me reposer un maximum autour de tout ça. »

Détaille-nous la séance la plus dure et la séance que tu as préférée pendant ta préparation.

« Une de mes séances préférées, serait une séance de 4×8* de seuil en côtes (dans le Veyrier sur Annecy, juste à coter de la maison). La séance la plus difficile était sans le moindre doute en Corse : 10*3’ au seuil sur terrain vallonné. »

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Les informations contenues dans les articles publiés sur le blog Polar ne peuvent en aucun cas remplacer les conseils personnalisés de professionnels de la santé. Veuillez consulter votre médecin avant de commencer tout nouveau programme de remise en forme.

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